Communication des décisions de création des commissions foncières villageoises ( COFOV ) à six villages de la commune rurale de Yélékébougou

Dans le cadre du programme tenure foncière exécuté par l’Union des Associations et des Coordinations d’Association pour le Développement et la Défense des Droits des Démunis en collaboration avec la coordination Nationale des Organisations Paysannes ( CNOP ), l’UACDDDD avec le soutien des autorités de la commune de Yélékébougou a rendu solennellement des décisions de création des commissions foncières villageoises ( COFOV ) à six villages de la commune rurale de Yélékébougou.

Lien pour plus d’information :

https://fb.watch/m441YUGmo0/?mibextid=Nif5oz : Communication des décisions de création des commissions foncières villageoises ( COFOV ) à six villages de la commune rurale de Yélékébougou


EN LUTTE POUR LEUR TERRITOIRE : LES JEUNES QUILOMBOLAS DE BOA HORA 3|MARMORA RÉSISTENT !

Les dernières données de l’Annuaire brésilien de la sécurité publique, produit par le Forum brésilien de la sécurité publique, montrent qu’en 2022, le Brésil a enregistré 47 508 morts violentes intentionnelles, soit un taux de 23,4 cas pour 100 000 habitants. En ce qui concerne le profil ethnique et racial des victimes, 76,5 % des personnes décédées étaient noires (afro-descendantes).

Le document montre également que 83% des personnes tuées par la police en 2022 au Brésil étaient noires (afro-descendantes) et que 76% d’entre elles avaient entre 12 et 29 ans (jeunes). C’est également la population noire (afro-descendante) qui est la plus grande victime des interventions policières, soit 83,1 %.

“Ici, dans le quilombo de Boa Hora 3|Marmorana, nous n’avons pas de police….
https://quilomboresiste.org/2023/07/26/na-luta-por-seu-territorio-a-juventude-quilombola-de-boa-hora-3marmora-resiste/

Site web https://quilomboresiste.org/

Instagram https://www.instagram.com/quilomboresiste2023/

Twitter https://twitter.com/QuilomboResiste


Au Brésil, un quilombo désigne la communauté formée par les esclaves en fuite dans des régions reculées. Le terme désigne la même réalité que les palenques du monde hispanique. Les origines du peuple brésilien sont étroitement liées à la traite des esclaves.

LETTRE OUVERTE À MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DE MADAGASCAR À PROPOS DU CONTRAT DE BAIL EMPHYTEOTIQUE ILLEGAL SUR L’ILE SAKATIA

Le Collectif pour la défense des terres malgaches (TANY) et le Centre de Recherches et d’Appui pour les Alternatives de Développement – Océan Indien (CRAAD-OI) s’adresse au Président de la République de Madagascar au sujet du contrat de bail emphytéotique illégal sur l’île Sakatia.

Vous trouverez cette lettre ouverte ci-dessous en français, anglais, espagnol et portugais. Veuillez noter que les versions anglaise, espagnole et portugaise n’ont pas été produites par le collectif Tany et le centre de recherche CRAAD-OI. Une traduction a été faite par le secrétariat du Forum des Luttes, seule la version française engage les deux collectifs à l’origine de cette déclaration.

Lettre ouverte en français :




Conférence de presse – Les plus grandes organisation de la société civile et les mouvements populaires d’Afrique lancent un appel en faveur de l’agroécologie

Le 17 juin, à l’approche de la cinquième conférence ministérielle UA-UE sur l’agriculture, qui se tiendra le 30 juin 2023, les plus grands mouvements sociaux et organisations de la société civile d’Afrique tiendront une conférence de presse virtuelle pour réclamer une transition des systèmes alimentaires africains loin du contrôle des entreprises et vers l’agroécologie.

Retrouvez leur communiqué de presse en anglais et en français :



Communiqué des Soulèvements de la Terre

Appel aux Soulèvements de la Terre — Ce qui repousse partout ne peut être dissous

Ce 21 juin, en conseil des ministres, le gouvernement vient d’enclencher la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre.Après nous avoir jeté ses grenades mutilantes au visage, il prétend que nous n’aurions plus le droit d’exister ensemble, ni de nous organiser. Il prétend maintenant dissoudre un soulèvement par tous les moyens – même des arrestations au domicile de militant-e-s comme ça a été le cas le 20 juin.

Depuis les sinistres bureaux de la place Beauvau, cette dissolution se veut être un couperet. Elle se voulait être la fin d’une histoire. Et pourtant le bruit qui court à travers le pays, là où les espoirs bourgeonnent encore, dit tout autre chose. Des chuchotements contagieux, des éclats de solidarité innombrables nous rappellent que les pires attaques produisent parfois des renversements inattendus.

Et si cette dissolution était en réalité un appel ministériel à rejoindre un grand mouvement de résistance ? Un réseau déjà fort de 110 000 membres déclarés, de 180 comités locaux, fort d’autant de personnes engagées dans la vie publique, dans des collectifs et syndicats. Un mouvement prétendument interdit mais collectivement inarrêtable visé par le pouvoir mais ancré dans les territoires, présent dans les lieux de travail et d’études, les granges et arrières-salles, jusqu’au sein même des administrations. Le gouvernement prétendait nous faire disparaître, en réalité nous serons chaque jour de plus en plus visibles.

D’ores et déjà plus d’un millier de personnes ont affirmé vouloir attaquer ce décret, toute personne voulant se joindre à cette action en justice historique peut remplir ce formulaire

Face à la persistance de cette menace, nous vous proposons un grand jeu. Un jeu on ne peut plus sérieux, un jeu qui constitue un réseau de résistance. Nous allons ensemble, dans les jours et semaines qui viennent, continuer à faire apparaître les Soulèvements de la Terre de 1 000 manières dans l’espace public : devant les bistrots et centres sociaux, à la pause café, par des réunions ouvertes, des antennes internationales, des inscriptions sur les murs, des fanions et des fêtes, des désarmements et des pieds de nez. Malgré la dissolution, les Soulèvements ressurgiront au débotté sur des chantiers ou au cœur  d’un site industriel, déborderont de rues bondées de clameurs contre l’ordre marchand, s’enracineront dans des jardins pirates, des maisons du peuple ou des fermes communes. À vous, à nous de trouver.

Ce qui repousse partout ne peut être dissous

Ces surgissements commencent dès ce soir avec des rassemblements de soutien organisés dans déjà plus de 100 villes de France à 19h, devant les préfectures

Nous, participant.es de partout aux Soulèvements, vous appelons donc à rejoindre les plus de 180 comités locaux qui se sont formés ces derniers mois, les centaines de résistances territoriales, de luttes locales, et les sections syndicales déjà existantes qui ont revendiqué publiquement leur appartenance au mouvement. La parole des Soulèvements de la Terre leur appartient, elle vous appartient.

Nous allons ensemble continuer à soutenir nos blessé.es. Nous allons poursuivre les luttes de terrain partout et converger à plus nombreux-ses encore. 

Deux prochaines échéances sont déjà posées cet été, deux temps d’action essentiels pour le partage de l’eau en plein été et en pleine sécheresse historique : 

Par delà ces quelques proches repères, nous allons forger partout les complicités nécessaires pour enrayer concrètement l’avancée du bitume, l’assèchement des sols, l’intoxication de l’eau et la dissolution des liens.

Nous allons nous retrouver. Vous êtes, nous sommes, les Soulèvements de la Terre.

En solidarité face à la mesure de dissolution, différents médias s’engagent à proposer des espaces pour relayer les informations sur les déclinaisons du mouvement à travers le pays dans les semaines et mois à venir. Voici les premiers : basta!, Cerveaux Non Disponibles, la Relève et la peste, Contre-attaque, Le Média, Partager c’est sympa, Lundi Matin, Dijoncter.info, Terrestres, …

Ces différents canaux, créés en solidarité par des soutiens ou des orgas, hébergeront les multiples voix décentralisées qui se revendiquent aujourd’hui être les Soulèvements de la Terre : 

Une adresse mail d’ami.es du mouvement qui s’engage à collecter la manière dont différents organisations et luttes locales existantes comptent le décliner localement :

lesamiesdessoulevements@cryptomail.ch

Des appuis et antennes-relais internationales des Soulèvements de la Terre sont annoncées en Italie, Suisse, Belgique, Espagne et aux Etats-Unis par un certain nombre d’organisations et médias face aux menaces de censure par le gouvernement français

Des équipes juridiques en soutien continueront à suivre les procédures engagées : antirep-bassines@riseup.net, legal-lutteslocales@riseup.net

Enfin, pour nous aider à faire face à la répression qui touche le mouvement, n’hésitez pas si vous en avez les moyens à nous soutenir financièrement et à partager cet appel à dons le plus largement possible

Site des Soulèvements de la Terre

Pour la science, les peuples indigènes et les communautés locales ont un rôle clef à jouer pour une planète saine et durable.

Dans un récent article, plusieurs scientifiques parmi lesquels : Leila V Zanjani, Hugh Govan, Holly C. Jonas, Theodore Karfakis, Daniel M. Mwamidi, Jessica Stewart, Gretchen Walters et Pablo Dominguez, font une vaste revue bibliographique qualitative (166 études couvrant les 5 continents dont 90% datant de moins de 3 ans) sur le sujet des “territoires de vie”.

En voici le résumé, vous trouvez le vers l’article en question plus bas :

“Les territoires et les zones que les peuples autochtones et les communautés locales gouvernent, gèrent et conservent (ci-après dénommés “territoires de vie”) sont de plus en plus reconnus par les scientifiques, les agences internationales, les organisations non gouvernementales et les organisations de base comme étant essentiels à l’avenir d’une planète saine et durable. Des centaines de milliers de ces systèmes socio-écologiques existent dans le monde entier, couvrant des millions de kilomètres carrés de terres et de paysages marins sur les cinq continents, et contribuant à la conservation et à l’utilisation durable d’une part importante de la biodiversité mondiale. Néanmoins, ces systèmes sont confrontés à de nombreuses menaces et n’ont souvent que peu ou pas de reconnaissance officielle ou de soutien de la part des gouvernements des États-nations. Afin de répondre à ce besoin croissant, cette étude fournit la vue d’ensemble la plus complète, la plus récente et la plus actualisée des territoires de vie. Elle plaide en faveur d’une approche holistique des territoires de vie et identifie les principales opportunités pour les chercheurs de favoriser une recherche orientée vers l’action et la politique en faveur de ces systèmes vitaux pour la durabilité de la planète.”

Référence :

Leila V Zanjani, Hugh Govan, Holly C Jonas, Theodore Karfakis, Daniel M Mwamidi, Jessica Stewart, Gretchen Walters, Pablo Dominguez, Territories of life as key to global environmental sustainability, Current Opinion in Environmental Sustainability, Volume 63, 2023, 101298, ISSN 1877-3435


DÉCLARATION à l’issue du 16e Forum Régional de la Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique Africain

Les délégués des coalitions nationales membres de la Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique africain (COPAGEN), représentant différentes organisations nationales, venues de neuf (9) pays de l’Afrique de l’Ouest, à savoir les huit (8) pays de l’UEMOA, de la République de Guinée et les membres d’organisations alliées, se sont réunis du 14 au 16 juin 2023, dans le cadre de la 16ème édition du Forum régional de la COPAGEN, pour réfléchir sur le thème : « Biodiversité et changement climatique : enjeux, défis et perspectives pour les systèmes alimentaires durables en Afrique ».

Ils ont abouti à une déclaration que vous trouverez ci-dessous en français, anglais, portugais et espagnol.

Veuillez noter que les versions anglaise, espagnole et portugaise n’ont pas été produites par COPAGEN. Une traduction a été faite par le secrétariat du Forum des Luttes, seule la version française engage le collectif à l’origine de cette déclaration.

La déclaration en français :


La déclaration en Anglais :


La déclaration en portugais :


La déclaration en Espagnol :


La CMAT fête ses 10 ans de luttes

Les 14, 15 et 16 juin, la Convergence Malienne contre les Accaparements des Terres fête ses 10 ans de luttes aux côtés des communautés rurales et périurbaines.


FETAEMA – RENCONTRE DES COMMUNAUTÉS EN CONFLITS AGRAIRES ET SOCIO-ENVIRONNEMENTAUX DANS LE MARANHÃO

Événement de la Fédération des travailleurs ruraux et des agriculteurs de l’État de Maranhão – FETAEMA.

Les 12, 13 et 14 juin 2023, la CESIR/FETAEMA, la FETAEMA et les syndicats affiliés organise la 1ère Rencontre des communautés dans les conflits agraires et socio-environnementaux dans le Maranhao.

La réunion est une session plénière avec des entretiens directs par FETAEMA et les syndicats affiliés qui suivent les territoires en situation de conflits agraires et socio-environnementaux, avec des représentants du gouvernement fédéral (Ministère du développement agraire et de l’agriculture familiale, Ministère de l’égalité raciale, Ministère des droits de l’homme et Secrétariat général de l’Union européenne), Ministère de l’égalité raciale, Ministère des droits de l’homme et Secrétariat général de la présidence de la République) et du gouvernement de l’État (Secrétariat des droits de l’homme et de la participation populaire, Secrétariat de l’environnement et des ressources naturelles, Secrétariat de la sécurité publique), ainsi que des représentants du Conseil d’État pour la défense des droits de l’homme, de la Commission d’État pour la lutte et la prévention de la violence dans les campagnes et les villes, entre autres.

“Nous sommes organisés et alignés contre la violence qui menace et tue les travailleurs ruraux, les agriculteurs familiaux et les peuples traditionnels du Maranhão. Une fois de plus, la FETAEMA et ses 215 syndicats affiliés réaffirment leur défense de la réforme agraire et de l’accès à la terre pour les communautés rurales”, a déclaré Edimilson Costa, secrétaire à la politique agraire de la FETAEMA.

“La permanence des communautés rurales sur leurs territoires signifie la paix dans les campagnes, le maintien des ressources naturelles, la souveraineté et la sécurité alimentaire, en particulier à une époque où plus de 33 millions de Brésiliens souffrent de la faim. C’est pourquoi la FETAEMA et les syndicats affiliés ont historiquement lutté pour le droit à la terre dans une perspective de production et de reproduction de la vie”, déclare Antônio Sorriso, secrétaire à l’environnement de la FETAEMA.

Parlons aux gouvernements fédéraux et d’État, ainsi qu’aux agences et entités publiques, de ce que nous défendons pour la campagne du Maranhão”.

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